dimanche 28 octobre 2012

Premiers jours de Treck, arrivée aux pieds du Salkentai

Bonjour à tous !!

C'est parti pour le début de la marche, avec dès le départ de jolis dénivelés. Les paysages se découvrent, s'enchainent ; la magie du Pérou opère...

Nous nous arrêtons toujours vers 9h / 9h30 pour une petite pause d'un quart d'heure

Les cuisiniers nous préparent le matin un baluchon, avec brique de jus d'orange, pates de fruits, papaye etc

Nous apercevons ici Perçil, le petit garçon qui nous suivra avec son petit cheval tout au long du treck
Il permettra à ceux qui sont trop fatigués de laisser leur sac sur le dos du cheval lors des grandes ascensions
On y trouve également la bouteille d'oxygène en cas d'importante souffrance de l'altitude et une trousse de pharmacie

 Tout au fond, notre campement nous attend pour une nuit glaciale !!


On trouve le midi des petites cabanes où les cuisiniers de notre groupe s'installent et préparent le repas


Nos mules (dites "moules" en péruvien francisé) passent avec nos sacs de voyage
Les muletiers empruntent des chemins plus direct pour arriver avant nous le soir au campement ; nous les croiserons une seule fois

Nous ne les voyons pas sur ces photos, mais d'autres portent sur leur dos les tentes, marabou et tout le matériel pour la cuisine, y compris deux bouteilles de gaz. Chaque mule ne porte pas plus de 30kg.

Exceptionnellement ici, nos tentes sont abritées par des baches de fortune, pour casser le vent qui règne en maître
Le lendemain matin, le thermomètre affichera -10°C

Petit lavage de la vaisselle dans un ruisseau, nous nous y laverons dans le contrebas... Je n'ai jamais eu aussi froid !!

Le glacier s'illumine au soleil couchant, la montagne au premier plan passe dans l'ombre
On reste bloqué devant ces paysages

Le campement : pas de douche, toilettes à éviter...

En attendant le repas, il fait déjà nuit à 18h30 / 19h00
Le froid commence déjà à être oppressant

Pierre, Martine, Moi et Cécilia

Le soir, nous nous "réchauffons" avec un peu de thé infusé à la feuille de coca (on en vois sur la photo dans le panier en osier), du pop-corn et autres gâteaux sec.

Le lendemain matin, nous attaquerons la plus difficile et longue journée de marche. Au programme : de la glace sous les pieds, les bâtons de marche se coincent avec le froid, +1100m de dénivelé positif, un bon mal de crâne après quelques minutes passées au col et une récompense magique : au pieds du glacier à 4633m d'altitude !

Je vous laisse savourer et saliver et je vous dit à la semaine prochaine pour la suite. Les paysages seront encore plus inoubliables.

Bon weekend

Julien

dimanche 21 octobre 2012

Changement de programme !

Ce jour là était consacré au transfert entre nos dernières visites au bas de la Vallée Sacrée et le point de départ de notre treck... Après 7h de route, voilà sur quoi nous sommes tombés !

La piste était littéralement coupée par un effondrement de toute une partie du flan de la montage. Difficile de se rendre compte de l'importance du phénomène par ces photos, mais je peux vous dire que ça fou la trouille. Un grondement perpétuel, des pierres et des rochers qui descendent, des gens qui courent... Encore une fois la nature impose sa puissance.




Le pont que nous devions emprunter est entrain de se faire engloutir par la montagne

Demi-tour donc, et c'est reparti pour à peu prêt 8h de piste dans l'autre sens avant de reprendre une autre route et d'attaquer un treck le lendemain qui n'était pas prévu. C'est un moindre mal car il sera plus physique, nous allons monter plus haut en altitude et passer le long d'un glacier !

Nous avons couché chez l'habitant, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils avaient une "cabane" plutôt typique. Des dizaines de cochon d'inde grouillaient sur le sol. On en reparlera un peu plus tard, car il s'agit d'un plat traditionnel.. Si si !!!



Admirez la propreté du papier peint

Allez, une bonne nuit de sommeil (ça commence à cailler sévère) à une altitude de 3600m, pas de chauffage bien évidemment. Merci aux couettes en laine d'alpaga.

Demain, le treck commence !!
Youhouhou

Bises
Julien

dimanche 14 octobre 2012

Unique au Monde - Salines de Maras

Unique au monde, enfin presque...
En effet cette succession de hasards permettant l'établissement de ces terrasses de sel en pleine montage et à haute altitude existe de façon moins impressionnante au Maroc, sur l'Atlas.




Ce sont les habitants du village de Maras qui, en coopérative, s'occupent de l'entretient de ces bassins



On en compte environ 4000 et certains d'entres-eux n'ont jamais été modifiés depuis l'époque pré-inca !

 Le travaille est épuisant, la pente raide et les peaux souffrent des attaques de sel (ils sont pieds-nus pour certains d'entre eux !)




Alors pourquoi ces bassins me direz-vous ? Tout simplement parce que le sel est une base très importante de l'alimentation péruvienne, tout comme elle peut l'être en occident. C'est en quelque sorte le Guérande péruvien.
Egalement, les incas avaient très vite compris l'importance du sel pour la conservation des aliments, mais aussi des dépouilles humaines, leur permettant de réaliser leurs expériences sur une plus grande durée avant putréfaction des corps.

Une source d'eau salée sortant du flan de la montagne à 25°C de façon constante toute l'année permet d'irriguer l'ensemble des salines. Pour comprendre pourquoi cette eau est salée, il faut remonter à l'époque de la formation géologique de la cordillère des Andes pour le comprendre. Avant d'être une chaine de montagne, cette "terre" se situait tout simplement au niveau de la mer...

La lumière ici est éblouissante, en plus de l'altitude et du soleil se réfléchissant en des milliers de petits miroirs sur l'eau

 En fin de journée et après un long voyage en mini-bus sur les routes escarpées, nous arrivons au village d'Ollantaytambo. Nous sommes ici dans la continuité de la rivière Urumbamba où se trouvent en aval les salines de Maras. Ce village servait de forteresse contre les conquistadors espagnols il y a encore moins de 500 ans ; nous la voyons sur la photo ci-dessous.



Le lendemain matin, nous attends une bonne dizaine d'heure de transport. La première partie en route goudronnée n'a duré qu'une paire d'heure. Nous nous sommes engouffrés ensuite sur des routes terreuses, secoués dans tous les sens jusqu'à l'aurore... Certains n'ont pas supportés...




Petite halte pour l'achat de quelques fruits au bord de la route avant de repartir

Je vous présente Jesus, notre cuisinier qui nous accompagnera avec son assistant pour toute la durée du Treck. Il profite encore aujourd'hui d'une bâtisse en dur et de notre mini-bus avant de retrouver les tentes et dos de mullets !!

A très bientôt !

Bises péruviennes
Julien

samedi 13 octobre 2012

Premiers jours, découverte de Cuzco

Bonjour à tous !!!

Ravis de vous retrouver pour ce nouveau voyage, cette fois-ci en Amérique Latine ; direction le Pérou.

Après une rapide escale à Madrid, un vol de 15h (moins rapide...) pour Lima et un nouveau vol de 2h pour Cuzco, nous voici arrivés dans cette ville mythique Inca.

Le nombril du monde pour cette civilisation encore très proche de la notre, est à nos pieds pour deux nuits à l'hotel.

Premiers coups d'oeil sur la ville depuis la pièce du petit déjeuner

Cuzco est sublime
3500m d'altitude au départ ; ne toussez pas trop fort sinon vous aurez le droit de ramasser vos poumons au sol à la petite cuillère !

Nous passons les deux premiers jours à nous acclimater à l'altitude. En effet à 3500m, notre organisme met deux fois plus de temps à digérer et il doit fournir un gros effort pour la fabrication de globules en quantité nécessaires pour le treck à suivre.
La respiration se fait sans problème, mais au moindre effort (escaliers, porter un sac etc) j'ai le souffle coupé. Les infusions de feuilles de coca le matin et le midi nous aident à supporter l'altitude !

Les rues de Cuzco sont très agréables. La ville dépend essentiellement du tourisme.
La population et les marchands sont accueillants et la quiétude est de mise.

La Place des Armes, au centre de la ville est un trésor d'architecture



Nous visitions des sites Incas vieux de plusieurs siècles pour nous imprégner de cette culture si mystérieuse ; nous aurons le temps d'y revenir.
Ici, vous découvrez Pisac, un des sites les plus important aux portes de Cuzco, représentant une perdrix (d'où son nom Pisac'a)


Difficile à le croire, mais les trous dans cette falaises sont en réalité des tombeaux...
Pillés avant l'arrivé des archéologues, il ne subsiste à l'intérieur que des ossements humains et animals

La Cantuta, fleur emblème du Pérou

Ce n'est pas une illusion d'optique, les péruviens sont petits !




J'en profite pour vous présenter Joan notre guide pour la vallée Sacrée. Archéologue de métier et passionné, il va nous accompagner pour le Treck.

Je vous laisse savourer ces quelques photos avant de vous retrouver dans le prochain post : début de l'itinérance pendant 2 jours avant l'attaque du Treck !

Julien