dimanche 14 octobre 2012

Unique au Monde - Salines de Maras

Unique au monde, enfin presque...
En effet cette succession de hasards permettant l'établissement de ces terrasses de sel en pleine montage et à haute altitude existe de façon moins impressionnante au Maroc, sur l'Atlas.




Ce sont les habitants du village de Maras qui, en coopérative, s'occupent de l'entretient de ces bassins



On en compte environ 4000 et certains d'entres-eux n'ont jamais été modifiés depuis l'époque pré-inca !

 Le travaille est épuisant, la pente raide et les peaux souffrent des attaques de sel (ils sont pieds-nus pour certains d'entre eux !)




Alors pourquoi ces bassins me direz-vous ? Tout simplement parce que le sel est une base très importante de l'alimentation péruvienne, tout comme elle peut l'être en occident. C'est en quelque sorte le Guérande péruvien.
Egalement, les incas avaient très vite compris l'importance du sel pour la conservation des aliments, mais aussi des dépouilles humaines, leur permettant de réaliser leurs expériences sur une plus grande durée avant putréfaction des corps.

Une source d'eau salée sortant du flan de la montagne à 25°C de façon constante toute l'année permet d'irriguer l'ensemble des salines. Pour comprendre pourquoi cette eau est salée, il faut remonter à l'époque de la formation géologique de la cordillère des Andes pour le comprendre. Avant d'être une chaine de montagne, cette "terre" se situait tout simplement au niveau de la mer...

La lumière ici est éblouissante, en plus de l'altitude et du soleil se réfléchissant en des milliers de petits miroirs sur l'eau

 En fin de journée et après un long voyage en mini-bus sur les routes escarpées, nous arrivons au village d'Ollantaytambo. Nous sommes ici dans la continuité de la rivière Urumbamba où se trouvent en aval les salines de Maras. Ce village servait de forteresse contre les conquistadors espagnols il y a encore moins de 500 ans ; nous la voyons sur la photo ci-dessous.



Le lendemain matin, nous attends une bonne dizaine d'heure de transport. La première partie en route goudronnée n'a duré qu'une paire d'heure. Nous nous sommes engouffrés ensuite sur des routes terreuses, secoués dans tous les sens jusqu'à l'aurore... Certains n'ont pas supportés...




Petite halte pour l'achat de quelques fruits au bord de la route avant de repartir

Je vous présente Jesus, notre cuisinier qui nous accompagnera avec son assistant pour toute la durée du Treck. Il profite encore aujourd'hui d'une bâtisse en dur et de notre mini-bus avant de retrouver les tentes et dos de mullets !!

A très bientôt !

Bises péruviennes
Julien

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire